Cette page est destinée aux principaux.ales utilisateurs.trices de la SAS SCIC Graoucoop, désigné.e.s ici par les doux noms de “coops” “GraoUsager.e.s” 🙂 Si tu es fournisseur.euse, partenaire de l’ESS ou désires devenir membre de soutien, rends-toi plutôt sur cette page.

Il y a de tout pour tout le monde 🙂 Notre supermarché s’adresse à tous les types de populations, avec toutes sortes d’habitudes alimentaires, nous n’avons donc volontairement pas de charte de choix des produits ! La gamme est inclusive.

Évidemment, nous achetons tout ce qui est produit localement (donc à moins de trente kilomètres), et privilégions le bio quand il n’est pas trop cher. Mais nous essayons de faire très attention à laisser le choix à nos sociétaires, avec en général trois possibilités pour chaque “segment” : un produit top qualité, un produit avec un excellent rapport qualité-prix, et un produit au prix le plus bas.

En ce qui concerne les fruits et légumes, par contre, nous ne proposons presque que du bio, parce que les prix sont quasiment les mêmes que pour le conventionnel. Seuls quelques fournisseurs locaux non labellisés nous livrent, par exemple pour des endives ou des patates au meilleur prix.

Le seul critère du maintien d’un produit dans notre “assortiment”, c’est qu’il soit assez vendu ! On ne choisit pas pour les gens ce qu’ils mangent : si les coopérateur.ices ont envie de se distribuer à elleux-mêmes tel produit, le supermarché coopératif est fait pour ça. Même si moi je n’ai pas l’habitude de le manger, je n’empêche pas les autres de le faire s’ils en ont besoin !

Oui, quelles que soient tes habitudes alimentaires, mais à condition de faire la majorité de tes courses dans le supermarché. 

Nous fonctionnons en effet avec une marge unique de 20% sur tous nos produits, là où la grande distribution fait en général 30%, mais avec des prix différenciés et des produits d’appel. Concrètement, si tu fais un gros chariot de courses pour la semaine, ça te reviendra à 120€ au lieu de minimum 130€ ailleurs.

En plus, tout est beaucoup plus clair, parce qu’on n’a pas de promotions ou de “mises en avant” bidon : si on achète une salade bio 1,20€ au producteur local, on la revend 1,44€, c’est beaucoup plus juste qu’un supermarché classique qui essaiera de l’avoir à 1€ ou moins pour la revendre à 1,69€. On paye mieux le producteur en achetant moins cher pour nous !

Afin de devenir associé.e, on te demande de prendre des parts sociales de la coopérative à hauteur de 10 x 10 € au minimum. Oui, ça fait bien 100 euros en tout, mais rassure-toi, c’est une seule fois dans ta vie, et on te rend l’argent si tu t’en vas !

Viens à une réunion d’information, on t’explique tout.

N’oublie pas : pour faire tes courses dans le supermarché, on te demandera aussi de venir participer à son fonctionnement trois heures par mois !

Excellente idée 😉 J’ai une bonne nouvelle pour toi si tu payes des impôts : ton investissement est déductible de ton impôt sur le revenu, à hauteur de 18% des sommes que tu auras souscrites.

Si tu investis 1000 euros, tu auras donc 180 euros de réduction d’impôt. Mais attention, pour en profiter, il te faudra laisser ton argent dans Graoucoop au moins cinq ans après l’avoir investi.

Cette déduction fiscale est valable pour toute souscription de parts sociales, même après la création de la société. Donc si tu as de l’argent à investir dans l’Économie Sociale et Solidaire chaque année, tu peux augmenter ta participation au capital de Graoucoop chaque année, et avoir une réduction d’impôts à chaque fois !

Pas de problème, on a un tarif réduit ! Les étudiant.es et les bénéficiaires des minima sociaux ont en effet le droit de souscrire à la coopérative pour une seule part de 10 euros, sur présentation d’un justificatif. 

Il est aussi possible de payer en plusieurs fois (deux, cinq ou dix chèques ou virement) pour les personnes qui souhaiteraient étaler leurs apports.

La profonde satisfaction de permettre l’existence d’un projet citoyen révolutionnaire 😀 

Tout d’abord, tu deviens copropriétaire d’une entreprise coopérative, et tu pourras influer sur tous les choix qui y sont faits, selon le principe “une personne, une voix”. Quel que soit le montant de ta souscription, tu as une voix en AG !

D’autre part, en tant que bénévole, tu pourras participer à la gestion au quotidien de ton magasin, et apprendre un tas de choses utiles dans une ambiance cosmopolite et agréable.

Enfin, tu pourras faire tes courses dans un supermarché qui applique une marge plus basse qu’ailleurs ; donc je pense que financièrement aussi, tu seras vite gagnant.e !

C’est difficile à envisager, parce qu’on part avec un modèle économique éprouvé, un loyer bas, et surtout notre incroyable communauté de centaines de graous ultra motivé.e.s ! Cependant, un risque demeure comme dans toute création d’entreprise.

Dans le cas d’une faillite, nous respecterions la loi et vendrions le matériel, le fonds de commerce, tout le patrimoine de la coop… et nous rembourserions, dans l’ordre ci-dessous, nos dettes :

  • Auprès des salarié.e.s, s’il y a des salaires impayés
  • Auprès de l’Etat et des fournisseurs.euses
  • Et enfin, auprès des coopérateurs.trices

NB : on ne peut pas réclamer de fonds personnels dans une SAS, c’est-à-dire que dans le scénario du pire absolu, tu ne perdrais pas plus que ce que tu aurais investi.

Dès que tu décides de quitter Graoucoop. Bien entendu, l’intérêt de Graoucoop est que tu gardes tes parts sociales le plus longtemps possible, car cela solidifie notre situation financière.

Tu es libre de partir quand tu veux, mais attention, il y a un délai de remboursement : le capital ne sera remboursable qu’après l’AG annuelle suivant ton retrait. Donc si l’AG a lieu en juin, et que tu démissionnes en juillet, tu devrais attendre environ un an pour être remboursé.e !

D’autre part, si tu pars une année où Graoucoop aurait fait un résultat négatif, la valeur de tes parts sera diminuée au prorata des pertes (principe de solidarité des pertes). En revanche, tes parts sociales n’iront jamais au-delà de leur valeur initiale dans le cas d’un résultat positif (principe de non-lucrativité).

En pratique, je te conseille d’attendre quatre ou cinq ans après la création de la coopérative pour récupérer tes parts à leur pleine valeur, il faut laisser à la société le temps d’atteindre l’équilibre !

Je n’ai pas compris l’histoire de la diminution de la valeur des parts, je peux avoir un exemple ?


Oui bien sûr : si en première année, on réunit 200 000 € de capital social et qu’on fait 50 000 € de pertes, la valeur de remboursement de la part sociale sera de 7,50 €. Parce que notre capital aura perdu 25% de sa valeur.

Si ensuite, en deuxième année, notre capital social atteint 300 000 € et qu’on fait 20 000 € de bénéfices, la valeur de remboursement de la part sociale sera de 9 €. Parce que notre capital aura perdu au total 10% de sa valeur (300 000 – 50 000 année 1 + 20 000 année 2 = 270 000, CQFD)

Et enfin, si en troisième année, notre capital social est de 450 000 € et qu’on fait 100 000 € de bénéfices, la valeur de remboursement de la part sociale sera de… 10€. Elle ne peut jamais augmenter au-delà de sa valeur de départ, et il n’y aura jamais non plus de dividendes, car on n’est pas dans un système spéculatif  !

 

 

Pas de problème, c’est possible dès que tu te sentiras prêt.e, en participant à une réunion d’accueil. Mais tu ne pourras pas faire tes courses dans le supermarché Graoucoop tant que tu n’y auras pas souscrit, et régulièrement participé comme bénévole !

Du point de vue de la coopérative, le mieux, c’est évidemment de rentrer un maximum d’argent en souscriptions de capital social, et que celui-ci reste le plus longtemps possible dans ses comptes :

  • Dans un premier temps, cela sert à rassurer France Active et les banquier.e.s afin qu’ils nous prêtent 350 000€ pour lancer le projet
  • Par ailleurs, cet argent va nous servir de trésorerie et nous évitera d’avoir recours à des emprunts à court terme ou aux agios,
  • Enfin, avoir un capital conséquent va nous permettre d’investir afin de garantir nos services sur la durée et les améliorer avec le temps.

La campagne de levée de fonds a connu un vaste succès avec près de 90 000€ de souscriptions, qui nous ont permis de créer la SCIC en fanfare le 11/03/2023 🙂

Un tas de choses intéressantes, voici un peu de lecture si le sujet t’intéresse. En termes de démocratie d’entreprise et de gouvernance partagée, il faut surtout retenir qu’il y a différentes catégories d’associé.e.s !

En plus de la catégorie principale des “Graousager.e.s” à qui je m’adresse ici, on intègre à notre projet les salarié.e.s, les fournisseurs.euses, les partenaires de l’économie sociale et solidaire, et les membres de soutien. Ils/Elles ont leur “FAQ” dédiée, que je t’invite à consulter si tu veux en savoir plus 🙂

Voici aussi un lien vers les statuts de la SCIC. On sait, c’est un peu indigeste, viens aux Agoras de la coopérative pour participer à l’élaboration de la gouvernance !

Est-ce que tout ça a un rapport avec la Ferme de Borny ?

Non, aucun ! Le seul point commun, c’est qu’on utilise cette forme juridique de SAS SCIC, mais je te promets solennellement qu’on ne va pas s’en servir de la même façon… on est là pour nourrir le peuple !

C’est très simple : souscris à la coop et viens faire tes 3 heures de bénévolat mensuel !

Non, pas aujourd’hui, sinon c’est vraiment trop compliqué pour tout le monde. Cette pratique correspond à plusieurs dizaines d’années d’expérimentations citoyennes, on essaie de faire ce qui marche ! Mais bien sûr, si suffisamment de personnes souhaitent un changement, on le fera : la coopérative n’existe que pour rendre service à ses membres !

Tu es accueilli.e et guidé.e par un.e salarié.e ou un.e coop expérimenté.e, qui te montre quoi faire et comment le faire. Chaque activité bénévole est en outre référencée et décrite en détail dans une procédure très complète, que nous faisons évoluer ensemble en fonction des pratiques. La procédure, c’est la démocratie !

Parmi les choses à faire au magasin, on peut citer : la réception, la mise en rayon, le contrôle des températures et DLC, l’accueil et “bureau des membres”, la caisse, la maintenance, le nettoyage, la saisie des factures… d’une façon générale, on essaie de te faire faire des choses que tu es en capacité de faire, c’est un peu “de chacun selon ses moyens à chacun.e selon ses besoins” 😉 et l’ambiance est excellente, ce qui ne gâche rien !

Non : le magasin ne pourrait pas fonctionner sans une équipe salariée pour coordonner les activités et faire des tâches récurrentes comme les commandes des produits ou assurer la gestion économique et financière au quotidien. 

Un supermarché coopératif crée donc autant d’emploi qu’un supermarché “classique”, à la différence notable que nous fonctionnons avec une stricte égalité salariale : le.la Président.e est payé.e pareil que la personne qui fait le ménage !

Pas pour l’instant ! On est en train de lancer le projet et on a vraiment besoin de toutes les énergies pour faire fonctionner le magasin la première année. 

Par contre, une fois qu’on aura recruté assez de monde (il faut être environ 1500 membres actifs.ves pour faire fonctionner tranquillement un grand magasin), on mettra en place un système de “binômes”, pour mutualiser à deux le “service” de bénévolat. Mais on se donne six mois à un an de fonctionnement normal avant de faire ça.

En attendant, il est assez facile d’obtenir des “cartes d’entrée gratuite” utilisables une seule fois pour découvrir le projet. Adresse-toi à l’accueil du magasin !

Si tu n’as pas eu la réponse à ta question ici, viens la poser sur nos réseaux sociaux !